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Dans le cadre du Plan interministériel pour l'égalité entre les femmes et les hommes, « Toutes et tous égaux », la Banque de France, en collaboration avec la Direction générale des Entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, la Fédération bancaire française (FBF), le réseau Initiative France et l’association Femmes des Territoires, poursuit la campagne de sensibilisation destinée à encourager l'entrepreneuriat féminin.

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Témoignage de Léa Dalat, fondatrice de Roilon - À vos marques, prêtes, partez !

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Mes questions d'entrepreneur

Bonjour Léa, ravie de vous rencontrer.

Bonjour, ravie de vous rencontrer également.

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Oui, bien sûr.

Alors je m'appelle Léa, j'ai 25 ans et je suis la fondatrice de la marque Roilon.
Donc Roilon, c'est une marque d'accessoires capillaires innovants qui permet de simplifier les routines capillaires.

Je suis issue de l'hôtellerie. J'ai un master en Marketing digital e-business et là, on est dans les locaux des Premières, donc le siège de mon incubateur.

Je récupère mon badge et je suis à vous tout de suite.

Quelle a été la genèse de votre projet ?

Alors plus jeune, comme beaucoup de personnes aux cheveux texturés, c'était très compliqué. Je ne savais pas comment m'en occuper. Je n'avais pas forcément les bons codes ni les bons produits.

Et ensuite, j'ai appris à le faire et je me suis rendu compte que les routines étaient très chronophages parce qu'il y avait plusieurs étapes.

Donc à un moment donné, je faisais ma routine capillaire. J'ai eu un problème de santé qui m'empêchait de prendre soin de mon cuir chevelu de façon optimale, comme j'avais l'habitude de le faire.

Et donc, c'est là où j'ai eu l'idée de faire un applicateur qui est du coup le premier produit.

Donc, c'est à la fois une brosse massante avec un réservoir intégré.

Donc là on va pouvoir mettre huile, sérum, lotion directement à l'intérieur, puis faire les mélanges aussi, c'est beaucoup plus pratique.

Et en fait, ce sont les petites billes aux extrémités qui vont venir rouler sur le cuir chevelu pour diffuser des soins avec la bonne quantité et bonne répartition.

Et donc moi, mon idée, c'est de pouvoir développer des accessoires qui vont me permettre de pouvoir combiner plusieurs étapes clés de la routine pour pouvoir la rendre moins chronophage, plus simple, pratique et efficace.

Est-ce que vous avez pu bénéficier d'un accompagnement particulier ?

Au début, non. J'étais très focalisée sur le produit.
J'étais étudiante et salariée et en fait, chaque économie me permettait de pouvoir avancer sur le prototype.
Et une fois que j'ai eu quelque chose de viable, j'ai fait la connaissance d'une personne qui m'a introduite à l'écosystème entrepreneurial et donc j'ai intégré le réseau Mieux Entreprendre.

Donc j'ai été accompagnée par un mentor et ensuite j'ai rencontré l'incubateur Les Premières et c'est là que tout a vraiment commencé.

Donc j'ai fait le premier programme qui est le programme Go.

On va vraiment challenger les idées et on va pouvoir faire une étude de marché, apprendre à cibler, etc.

Pour vraiment donner vie à l'idée et le passer en société.

Aujourd'hui, si je me considère cheffe d'entreprise et que je suis devenue cheffe d'entreprise, c'est grâce à tous ces accompagnements-là.

Je vous laisse me suivre.

En quoi ces ressources vous ont aidée ?

Ces ressources m'ont permis de challenger mon projet, de pouvoir le structurer.
J’ai pu gagner en compétences, donc juridiques, stratégies, financiers.
J'ai aussi pu me sentir beaucoup plus légitime parce qu'il faut savoir que j'avais beaucoup de croyances limitantes. Je pense comme beaucoup de femmes.
Donc ces accompagnements-là ont été très nécessaires pour pouvoir donner vie au projet.

Quel est l'obstacle qui vous a le plus marqué ?

J'ai sollicité l'aide de certaines structures qui ont un système de 1 pour 1.
Ça veut dire que quand on demande un certain montant, il faut apporter l'autre montant.
Et malheureusement, ils ne comprenaient pas qu'à mon âge, on n'a pas autant d'argent,
donc ça m'a bloquée.

Mais j'ai su rebondir donc ça ne m'a pas freinée non plus.

Selon vous, à quoi faut-il être vigilant lorsqu'on monte son entreprise ?

Je pense que c'est important d'avoir un cadre, des personnes bienveillantes qui croient en nous.

Dans mon cas, c'est du côté d’Initiative Seine-Saint-Denis. Ils m’ont accordé le prêt d’honneur qui m’a permis de déclencher un prêt bancaire.
Et donc mon banquier aussi a cru en moi et au projet.

Et je dirais que c'est important aussi de pouvoir se challenger, suivre son intuition, mais aussi de faire très attention aux différentes sources d'information qu'on peut avoir.

Donc je reviens sur mon premier point, sur la partie "S'entourer de personnes très bienveillantes".

Quelles qualités faut-il avoir pour être entrepreneure ?

Alors je dirais qu'il faut savoir être résilient, audacieux et surtout être très agile dans sa prise de décision.

Vous pouvez nous partager la plus grande leçon que vous ayez apprise ?

Oui : il faut faire très attention à ce qu'on voit sur les réseaux sociaux.

Ce n'est pas toujours la vérité. Il faut savoir faire confiance au temps et être patient.

Quels conseils vous pourriez donner à une femme qui souhaite devenir entrepreneure ?

Alors je dirais qu'il faut savoir être audacieux.

Il ne faut pas avoir peur de se lancer.

C'est important de pouvoir se faire confiance.

Aujourd'hui, la chance qu'on a, c'est qu'il y a énormément de structures qui sont parfois gratuites, qui permettent de structurer, de donner vie au projet, de le challenger aussi.

Donc on n'a qu'une seule vie et je pense qu'il faut se lancer.

Il ne faut pas avoir peur et que quoi qu'il arrive, c'est de l'apprentissage, donc c'est juste génial.

Quel est le prochain défi que vous vous êtes lancé ?

Roilon, c'est une marque qui crée des accessoires innovants et le but, c’est de pouvoir développer la gamme en créant d'autres accessoires, toujours avec ce concept de tout-en-un. Développer aussi les points de vente. Dans l'idéal, j'aimerais bien aller sur 250 points de vente d'ici trois ans.

Et puis quand j'aurai maîtrisé tout ça, bah, pourquoi pas lancer d'autres sociétés puisque maintenant je suis passionnée d'entrepreneuriat.

Et pour finir, quelle est votre définition du mot "réussir" ?

Alors, je dirais avoir des produits impactants.
Dans mon cas, c'est avoir des accessoires qui permettent de simplifier les routines des personnes, quel que soit leur type de cheveux.

Avoir une entreprise rentable, bien évidemment.

Et puis avoir un équilibre vie personnelle et vie professionnelle.

Léa, merci d'avoir passé un peu de temps avec nous pour nous parler de votre expérience. On vous souhaite le meilleur pour la suite.

Merci beaucoup ! À bientôt !

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